Quand on me demande qu'est ce que je fais dans la vie, je suis bien embarrassée de répondre. En résumant, je pourrais dire que j'ai consacré toute ma vie à chercher et offrir la beauté – cette petite ineptie si fondamentale au bien-être de tout être vivant. Et je m'en tiens honorée.
Née à Milan d'une famille sicilienne, Lion ascendant Balance, tempérament phlegmatique-sanguin, j'ai étudié les lettres et l'art ancien et du Moyen-Age, la harpe celtique, le chant et des danses traditionnelles, j'ai bâti mon univers parmi les livres mais aussi rencontré la spiritualité celtique dans les bois, j'ai travaillé dans les musées en fredonnant de la musique Renaissance et en créant des habits historiques dans le temps libre. J'ai appris à mettre mon étude du passé pour rendre le présent un lieu plus habitable, et c'est ce que je souhaite de transmettre : pour moi l'art, l'histoire et la fantaisie ne sont pas une fuite de la réalité, mais un filtre pour la comprendre et la changer.
Comme musicienne, après des premières expériences en groupe sur des grandes scènes ( Celtic Harp Orchestra dans le panorama celtique, en Italie, Cantus Lunaris sur un registre plutôt Renaissance-gotique, en Allemagne), la vie ma portée, en 2014, à constituer un duo avec Myrdhin, le barde qui depuis mon enfance a influencé ma manière de concevoir un lien entre la harpe la poésie et le mysticisme : on a voyagé dans l'Europe entière et, entre les grandes scènes et les petits joyaux de la vie d'artiste, j'ai abandonné mon ancienne vie à Venise et ma carrière d'archéologue.
la culture de niche, la poésie décadente, j'apprécie une certaine veine gothique, et suis intriguée par les marginaux, les fous, les gitans et les chiens errants.
J'ai un faible pour les Préraphaélites, je guettes le fond des bois en quête des fées, j'aime la littérature irlandaise du Moyen-Age à Yeats et Stephens, l'archéologie pour innover le présent, ( le tri sélectif était apparemment plus efficace dans le Moyen-Age qu'aujourd'hui), le savoir dans toutes ses formes et les sources d'inspiration telles l'art et la nature.
Je ne crains pas d'être mise dans le lot des harpistes évanescentes et les fragiles sopranos « new age » qui peuplent le monde celtique aujourd'hui, parce que j'ai un solide approche social de la fantaisie, parce que je vis un mystère militant, et je pense que la seule manière de survivre à la réalité d’aujourd’hui est de l'affronter et la changer à travers le filtre du mythe et de la créativité.
C'est ce qui m'a poussée à écrire « Mémoires d'un follet », roman fantastique qui recèle des profondes interrogations sociales, un travail soigné au niveau historique et linguistique, tout en restant pour moi une occasion de catharsis créative parfois débridée.
Je suis Elisa Nicotra, une harpiste, chanteuse-auteure et écrivaine au service de la Féerie et de tous ceux qui en ont nostalgie. Bienvenue dans ma cour de miracles, d'art, de mythes et de rites.