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Livres

Mon parcours d'écrivaine

... a été surtout souterrain.

J'écris depuis mon enfance et, comme beaucoup d'écrivains, j'ai chéri ce rêve même si j'entendais toujours dire que on ne mange pas de sa plume. Pourtant, je n'ai pas mieux mangé avec des autres métiers et alors, en 2015, j'ai allègrement jeté mes scrupules aux orties et j'ai consacré à l'écriture la place qu'elle mérite dans ma vie. Avant, j'ai tout de même gagné le deuxième prix sur deux concours de poésie juvénile en 1993 e 1994.

J'ai continué à écrire des poèmes, dont certains ont servi de textes pour mes chansons, mais c'est seulement en 2018 que j'ai publié mon premier roman, L'enfant de la forêt, (paru en italien en 2017), avec la précieuse traduction de la traductrice québecoise Catherine Paré. Je l'ai ensuite revu et augmenté sous le nouveau titre de  Mémoires d'un follet en 2020, grâce à des nouvelles trouvailles en termes de chants et peintures qui devaient absolument paraître dans l'histoire, mais aussi aux précieuses prises de conscience arrivées par les nombreux spectacles de présentation que j'avais joué en italien et en français entre 2018 et 2020. Mon deuxième roman, qui sortira en 2023 en français, s’appelle Le chant du dieu sauvage. Les deux livres sont fortement inspirés à la musique, au folklore et à l'art du XIX siècle, mais si le premier  se déroule dans un décor foncièrement irlandais, (malgré une partie de l'histoire en Angleterre) le deuxième jouira d'un climat plus varié : à celui, glacial, de la Scandinavie la chaleur humide de Venise fera contrepoids, avec des pointes de sables moyen-orientales et une dose généreuse de pluies bretonnes. Si  dans les Mémoires ce sont les chants qui donnent aux chapitres leur noms, dans le Chant ce seront les runes et les tarots.

En effet, le dialogue entre écriture et musique est le pilier de ma créativité. Mais la peinture aussi fait partie de ma conception totale de l'art, et c'est pour cette raison que dans les Mémoires je cite Richard Dadd, peintre préraphaélite, et que Malo Le Floc'h, un des deux protagonistes du Chant du dieu sauvage est un peintre symboliste au style entre Gustave Moreau et Mariano Fortuny.

Mais tout, dans la vie, est source d' inspiration: des expériences du quotidien aux rêves, aux voyages, aux lectures, aux amitiés ; je peux d'ailleurs compter cette deux dernières sous une unique catégorie : comme tous les bibliophiles, je ressens certains livres comme des vrais amis, et j'ai été d'autant plus heureuse d'entendre mes lecteurs percevoir la même sensation avec les Mémoires d' un follet et aussi, pour ceux qui sont en train de le lire en avant- première, pour le Chant du dieu sauvage. Parmi mes plus chers amis, je compte des classiques anglais du XIX siècle, de la poésie française « maudite », le fantasy de toutes sortes et les essais à sujet ethnographique et d'histoire des religions.

J'ai un style d'écriture très méticuleux : j'aime les mots inusuels, la ponctuation bien soignée, et je peux passer des heures à choisir le meilleur synonyme, mais je dédie encore plus de temps aux sons et au rythme des phrases (pour une musicienne, cela va de soi!) Comme Oscar Wilde, je passe une matinée à poser une virgule et un après-midi à l’enlever.

M

EMOIRES D'UN FOLLET

« Vous êtes–vous jamais demandé ce qui se passerait si un lutin irlandais,  atteint de violonisme, de surcroît, se retrouvait enfermé dans le plus horrible des asiles de fous de l’Angleterre victorienne?

Bhoil, si seulement mon verre n’était aussi vide et ma gorge aussi sèche, je vous raconterais l'histoire de Flannan O’Connor, dangereux révolutionnaire selon certains, visionnaire mystique selon d'autres, et de son amour désespéré pour la belle Maggie aux yeux de saphir, qui le porta dans un voyage initiatique au fond de la folie humaine.

Ce seront ses chants en gaélique, d’une beauté ensorcelante, à le sauver? Ou son combat pour sa liberté et celle de son peuple? Ou la complicité d’un infirmier breton et des druides de Glastonbury? On l’ignore, mais nous le suivrons au pas  des chansons et des récits que Flannan nous fera écouter. »

Tu pourras en acheter une copie dans la boutique de ce site, à mes concerts ou dans ces boutiques en Bretagne:

L’Antre de Dagda, cour de l’Horloge, Dinan. (22)

 Librairie Doloise – 30, rue Lejamptel- Dol de Bretagne – 02 99 48 03 10 (35)

La petite marchande de prose - 6, rue des arcades, Montfort-sur-Meu (35)

Crêperie Morgane- place de l'église- Beignon (56)

Le grenier des Korrils- Threhorenteuc (56)

La Quintessence- rue Géneral de Gaulle, Paimpont (35)

Tu as une librairie et tu voudrais organiser une présentation? Ècris-moi: lacourdeslicornes@gmail.com

Voici des informations supplémentaires dans la page Ulule pour financier la traduction du livre en français, réalisée par Catherine Paré en 2018.

LE SPECTACLE

La présentation des "Mémoires d' un follet" avec des lectures et des musiques assurées par l'autrice même, est  une occasion rare pour découvrir comment on prononce tous ces satanés charabias en gaélique noircissent les pages du livre (n'ayez crainte, toutes les traductions sont fournies dans les notes de pied de page). Je peux d'ailleurs vous dévoiler que, pendant ces lectures, vous me verrez me saouler, invectiver, chanter en gaélique et jouer une harpe en guise de violon. C'est une expérience formatrice, comme tous mes spectacles.

L

A HARPE D'OS -  LE CHANT DU DIEU SAUVAGE


« Dans la France fin de siècle, Malo le Floc'h est un jeune peintre breton dévoué à l’autodestruction et à la recherche d' un monde magique et perdu.

Vrargur, créature mystérieuse qui parcourt les mers les plus dangereuses en compagnie d'une harde de vikings, d'une louve et d'une harpe magique, est accablé d'un destin et d'une mission ancienne comme le monde.

Que se déroulera-t-il de leur rencontre à Venise ? Les tarots et les runes nous dévoileront, chapitre par chapitre, le grand Arcane. »

Commentaires

Un livre inattendu, dense, puissant. Quatre-cent pages et plus à parcourir en compagnie des mythes et des légendes, parmi les forêts de Bretagne, dans les salons du Paris fin de siècle, dans une Venise ... à la Mort à Venise.  Et puis la peinture, la musique, le théâtre populaire dans les campielli, tant de fils conducteurs de vicissitudes et de vies, de vies aux marges, de vies distraites ou détruites. L'écriture d'Elisa manie savamment tout cela et trace une histoire qui reste dans l'âme.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Alessandro
L'histoire est originale, complète et superbement recherchée. La mixture des mythologies est géniale. Le monde dans lequel les personnages évoluent est ambitieux et leurs parcours s'emboîtent parfaitement. Je regrette seulement que les époques ne soient pas toujours super claires malgré les impressionnantes références.
Pour ce qui est du style, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu le plaisir de découvrir un style aussi élaboré et particulier. Le vocabulaire est désuet juste ce qu'il faut pour la trame et encore une fois recherché !
                Héloise
Je suis impressionnée par le style et la fougue de son écriture : il y a indéniablement une force de narration, un souffle épique, allié à de belles envolées lyriques et poétiques. La harpe d'os se situe bien dans la grande lignée des écrivains romantiques et lyriques du dix-neuvième siècle. Ce roman a toute sa place dans le monde littéraire européen.
              Sylvie

Je suis Elisa Nicotra, une harpiste, chanteuse-auteure et écrivaine au service de la Féerie et de tous ceux qui en ont nostalgie. Bienvenue dans ma cour de miracles, d'art, de mythes et de rites.

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